Référence :209862

Uniformes de l'infanterie françoise suivant le règlement arrêté par le Roy le 25 avril 1767

[LATTRÉ (Jean)]

Paris, Lattré, s.d. in-4, titre gravé dans un cadre colorié et orné des armes royales, [3] ff. gravés de table (sur 4, manquent les numéros 63-86), et 101 planches gravées et coloriées, de format 17 x 10 cm, le tout contrecollé et remonté sur papier fort in-4, maroquin cerise, dos à nerfs orné de filets et de doubles caissons dorés à motifs royaux (fleurs de lis, chiffre de Louis XV), grand décor mosaïqué et doré sur les plats (grandes bandes encadrantes de maroquin vert, bâtons de maréchaux dorés sur pastilles latérales de maroquin havane, emblèmes royaux sur pièces de maroquin marine en haut et en bas de la composition), tranches dorées, semis de chiffres royaux couronnés sur les contreplats doublés de maroquin cerise, gardes de papier à bandes roses à l'imitation du papier peint du XVIIIe siècle, le tout dans emboîtage cartonné (René Kieffer).

Série d'une rareté légendaire, dans un exemplaire exceptionnellement complet, notamment d'une partie de la table.Le nombre de 101 par rapport aux 99 planches signaléees par les bibliographies s'explique par la présence en liminaire de deux planches supplémentaires (Garde françoise / Garde suisse) signalées par la table, mais nullement reprise par les auteurs. Pour le reste, la collation est strictement conforme à celle donnée par Glasser, à l'exception de quatre attributions. En effet, 1° La planche 51 est légendée (à la main) Sonnenberg, et non Peyffer, comme dans Glasser. - 2° De même, la 60 est légendée Lamballe (et non Beaujolais). - 3° La 83 est de nouveau Clare (comme la 78), et non Roscommon. - 4° Enfin, la 96 est Légion de Hainault (et non de Lorraine). Toutes ces différences sont au demeurant conformes aux indications de la table (pour la 83, on ne peut vérifier).Glasser, pp. 261-62 (ne signale ni la table ni les deux planches liminaires). Suite non signalée par Colas.Splendide exemplaire signé du grand relieur René-Albert Kieffer (1876-1963), qui a également apposé un papillon sur les premières gardes.Formé à l'Ecole Estienne, élève de Marius-Michel, Kieffer fonda son propre atelier en 1901, et y développa un style bien spécifique, empruntant aux canons de l'art-déco sans s'y identifier. Il eut aussi une importante activité de libraire et d'éditeur (131 publications illustrées de 1909 à 1950).

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